Hindouisme - notes du wikipédia
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Hindouisme - notes du wikipédia
Tantrisme
Les tantrasModifier
Tantra signifie « trame », « chaîne », d'un tissu et, au figuré, se déroule en s'enchaînant : mais aussi par la suite, « doctrine », « règle » et « livre (doctrinal) »[9].
Étymologie du motModifier
Pour Syldan, et le tissage d'ombre et lumière
Le mot tantra est composé de la racine verbale 'tan' (tendre)[10] et du suffixe -tra, qui forme des substantifs neutres désignant l'instrument accomplissant l'action en question et signifie : fil, continuité, chaîne de tissage d'un tissu, succession, méthode, règle, traité, voire, en sanskrit moderne, logiciel[11].
Pour les marées lunaires du Lorialet
Selon l'interprétation traditionnelle du nirukta le mot "tantra" est relié phonétiquement aux deux mots sanskrits :
tanoti (expansion)
trayati (libération)
Pour Mohja
Origine et significationsModifier
Tantra est un terme appliqué à un système métaphysique pratique originaire de la région himalayo-indienne. Dans ce système on considère comme base de l'univers deux principes symbolisés par le couple masculin et féminin. Le tantra traditionnel est une « voie de transformation intégrale de l'être humain », qui passe par le corps et les cinq sens.
Les tantra sont des textes qui se veulent être la continuation des véda. Les véda sont des formules de liturgie et de rituel qui apparaissent en Inde entre 1500-1000 av. J.-C. et qui remontent à une tradition peut-être plus lointaine. Elles ne furent pas transcrites avant le VIIIe siècle av. J.-C.. De ces textes liturgiques et de rituels sont issus de nombreux commentaires.
À la suite du védisme qui place le désir (kāma) à l’origine de la Création, le brahmanisme développe au contraire une « idéologie de la rétention ». Le tantrisme apparaît en réaction pour restaurer le kāma en tant que voie de libération (moksha)[1].
Les deux principes sont symbolisés respectivement par Shiva et par Shakti qui, bien que portant des noms venant de l'hindouisme, ne sont pas assimilés à ces dieux. De nos jours, par ignorance, on donne le nom de « tantra » à des pratiques thérapeutiques sexologiques, souvent très éloignées de l'esprit du tantrisme originel. Le tantrisme a souffert d'une approche New Age, on a trop voulu voir « une ritualisation de la sexualité, alors que c'est la sexualisation du rituel » (cf. introduction de Gordon White David, Kiss of the Yogini)
bhakti mārga ou « voie de la dévotion » : considérée comme plus facile que le jñāna mārga, cette voie est plus populaire. Elle implique l'identification du dévot avec une divinité particulière, habituellement Rāma ou Krishna. Le premier grand texte de la bhakti est la Bhagavad-Gītā où Krishna affirme : « Seulement avec amour, vous pouvez venir à moi ».
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Les tantrasModifier
Tantra signifie « trame », « chaîne », d'un tissu et, au figuré, se déroule en s'enchaînant : mais aussi par la suite, « doctrine », « règle » et « livre (doctrinal) »[9].
Étymologie du motModifier
Pour Syldan, et le tissage d'ombre et lumière
Le mot tantra est composé de la racine verbale 'tan' (tendre)[10] et du suffixe -tra, qui forme des substantifs neutres désignant l'instrument accomplissant l'action en question et signifie : fil, continuité, chaîne de tissage d'un tissu, succession, méthode, règle, traité, voire, en sanskrit moderne, logiciel[11].
Pour les marées lunaires du Lorialet
Selon l'interprétation traditionnelle du nirukta le mot "tantra" est relié phonétiquement aux deux mots sanskrits :
tanoti (expansion)
trayati (libération)
Pour Mohja
Origine et significationsModifier
Tantra est un terme appliqué à un système métaphysique pratique originaire de la région himalayo-indienne. Dans ce système on considère comme base de l'univers deux principes symbolisés par le couple masculin et féminin. Le tantra traditionnel est une « voie de transformation intégrale de l'être humain », qui passe par le corps et les cinq sens.
Les tantra sont des textes qui se veulent être la continuation des véda. Les véda sont des formules de liturgie et de rituel qui apparaissent en Inde entre 1500-1000 av. J.-C. et qui remontent à une tradition peut-être plus lointaine. Elles ne furent pas transcrites avant le VIIIe siècle av. J.-C.. De ces textes liturgiques et de rituels sont issus de nombreux commentaires.
À la suite du védisme qui place le désir (kāma) à l’origine de la Création, le brahmanisme développe au contraire une « idéologie de la rétention ». Le tantrisme apparaît en réaction pour restaurer le kāma en tant que voie de libération (moksha)[1].
Les deux principes sont symbolisés respectivement par Shiva et par Shakti qui, bien que portant des noms venant de l'hindouisme, ne sont pas assimilés à ces dieux. De nos jours, par ignorance, on donne le nom de « tantra » à des pratiques thérapeutiques sexologiques, souvent très éloignées de l'esprit du tantrisme originel. Le tantrisme a souffert d'une approche New Age, on a trop voulu voir « une ritualisation de la sexualité, alors que c'est la sexualisation du rituel » (cf. introduction de Gordon White David, Kiss of the Yogini)
bhakti mārga ou « voie de la dévotion » : considérée comme plus facile que le jñāna mārga, cette voie est plus populaire. Elle implique l'identification du dévot avec une divinité particulière, habituellement Rāma ou Krishna. Le premier grand texte de la bhakti est la Bhagavad-Gītā où Krishna affirme : « Seulement avec amour, vous pouvez venir à moi ».
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AO- Invité
Sara la noire pour Lorialet (wikipédia)
Sara la noire (Sara e Kali en langue romani) est une sainte vénérée par la communauté des Gitans aux Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue. Une légende fait d'elle la servante des Maries honorées en Provence. Une autre légende la tient pour une païenne de haute naissance, convertie à la religion chrétienne.
Dans la tradition chrétienneModifier
Sara viendrait de Haute-Égypte épouse répudiée du roi Hérode[Lequel ?] et serait la servante noire de Marie Salomé et Marie Jacobé ; après la Crucifixion de Jésus, à la mort de Marie, Marie-Salomé, Marie Jacobé et Marie Madeleine auraient dérivé sur une barque vers la côte provençale, au lieu-dit Oppidum-Râ, ou Notre-Dame-de-Ratis (Râ devenant Ratis, ou barque) (Droit, 1961, 19); le nom passant à Notre-Dame-de-la-Mer, puis aux Saintes-Maries-de-la-Mer en 1838. D'autres versions de la légende incluent Joseph d'Arimathie qui serait le porteur du saint Graal. En France, le jour officiel de leur pèlerinage est le 25 mai
. Fernand Benoit, qui fut le premier historien à décrypter ce folklore, souligne que comme pour Marie Jacobé, Marie Salomé et Marie Magdeleine, c'est une procession à la mer que font les Bohémiens depuis 1936. Elle précède d'un jour celle des Maries, et la statue de Sarah la noire est immergée jusqu'à mi-corps[4].
En Camargue, l'immersion rituelle dans la mer obéit à une tradition séculaire. Déjà au XVIIe siècle, en souvenir de la légende de la Madelaine qui explique que la barque aborda sur ces rivages, les Camarguaises et Camarguais se rendaient à travers les bois et les vignes, sur la plage, alors éloignée de plusieurs kilomètres de l'église des Saintes, et se prosternaient à genoux dans la mer[4]
Les influencesModifier
KâlîModifier
Sara-la-Kali (Sara la noire) peut rappeler la déesse indienne Kâlî (Bhadrakali, Uma, Durga, et Syama)[7]. Cette appellation concorde avec l'hypothèse de la provenance indienne des Roms vers le IXe siècle. Elle serait alors une manifestation syncrétique et christianisée de Kali. Durga, autre nom de Kali, déesse de la création, de la maladie et de la mort, pourvue d'un visage noir, est aussi immergée dans l'eau tous les ans en Inde (Weyrauch, 2001, 262), bien que la hiérarchie catholique romaine tente de garder le pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer dans le giron officiel de la chrétienté.
« Lors du festival Rôm qui eut lieu pendant le premier Congrès international Rôm en 1971, une grande affiche fut diffusée partout. Elle montrait une procession avec Sainte Sara et une légende expliquait : « La statue de sainte Sara sera portée sur les épaules des Roms. Sainte Sara, la grande sainte protectrice des Roms, représente la forme christianisée de la déesse indienne Kãli. Déesse du Destin et de la Bonne Fortune, elle a été respectée par le peuple des Roms depuis que les premiers d'entre eux quittèrent leur patrie d'origine dans le Nord de l'Inde il y a mille ans... ». Pour marquer la fin dudit festival, la statue de sainte Sara eut droit à une grande procession à la fin de laquelle elle fut immergée dans une pièce d'eau voisine. Ceci fut fait très exactement de la même manière que lors des fêtes d'octobre du Durga Puja en Inde. »
— Régis Blanchet, Un peuple-mémoire les Roms[8]
Cette origine hindoue de Sainte Sara se confirmerait aussi dans le fait que la statue n'est pas exposée dans une église mais dans la crypte. Selon les Roms, la Sainte vient d'un temps où les églises n'existaient pas[8]. Même si les habits de Sainte Sara sont différents de ceux de Kâlî (la Déesse est nue, « vêtue » de sa longue chevelure), sa face noire, quant à elle, la relie clairement à la représentation de la Déesse hindoue.
Lors du culte à « Sara-Kâlî », on vient d'abord illuminer des bougies, et l'on porte un baiser respectueux sur un pied ou le bas de la robe de la statue sacrée. L'après-midi, vers quatre heures, la Sainte est portée sur les épaules des hommes qui se dirigent vers la mer où elle sera immergée comme le sont les divinités hindoues lors de leur fête.
Kâlî dans un temple de Calcutta.
La Sainte Sara-Kâlî des Roms est la Déesse protectrice de leur peuple, une Déesse particulière dont le seul rôle est d'écouter et d'entendre les prières de ses dévots et de les accompagner dans toutes leurs vicissitudes en leur offrant une protection « magique » (Mâyâ) ou divine[8] ; cela correspond à la mythologie hindoue :
Mère Kâlî est une des facettes majeures de la Mâyâ primordiale (« Magie, illusion cosmique »), véritable substrat de l'univers dans son ensemble[9]. Ses attributs, lui permettant de vaincre tous les ennemis du Bien, en ont fait la Déesse privilégiée des Kshatriyas,
Et contrairement aux préjugés « gadjé » sur la Déesse Kâlî, cette Déesse, malgré son aspect effectivement terrifiant (qui est celui du Temps et de la puissance divine contre les démons), est une des Déesses hindoues considérée comme la plus maternelle et la plus compatissante ; les hindous connaisseurs de sa mythologie et des autres traditions sacrées savent que la Déesse Kâlî enseigne à vivre selon l'Ahimsâ, à être végétarien, et à être compatissant envers toutes les créatures[11].
La vierge noireModifier
Sara la noire rappelle aussi le culte de la Vierge noire, avec qui elle est parfois confondue.
D'après Franz de Ville (Tziganes, Bruxelles 1956), Sara était rom :
« L'un des premiers membres de notre peuple à recevoir la première Révélation fut Sara la Kali. Elle était de naissance noble et dirigeait sa tribu sur les rives du Rhône. Elle connaissait les secrets qui lui avaient été transmis... Les Roms à cette période pratiquaient une religion polythéiste, et une fois par an ils portaient sur leurs épaules la statue d'Ishtar (Astarté) et allaient dans la mer pour y recevoir sa bénédiction. Un jour, Sara eut une vision qui l'informa que les saintes présentes à la mort de Jésus allaient venir, et qu'elle devait les aider. Sara les vit arriver sur leur embarcation. La mer était agitée, et le bateau menaçait de se renverser. Marie Salomé jeta son manteau sur les vagues et, l'utilisant comme un radeau, Sara flotta vers les saintes et les aida à atteindre la terre ferme par la prière. »
Dans la tradition chrétienneModifier
Sara viendrait de Haute-Égypte épouse répudiée du roi Hérode[Lequel ?] et serait la servante noire de Marie Salomé et Marie Jacobé ; après la Crucifixion de Jésus, à la mort de Marie, Marie-Salomé, Marie Jacobé et Marie Madeleine auraient dérivé sur une barque vers la côte provençale, au lieu-dit Oppidum-Râ, ou Notre-Dame-de-Ratis (Râ devenant Ratis, ou barque) (Droit, 1961, 19); le nom passant à Notre-Dame-de-la-Mer, puis aux Saintes-Maries-de-la-Mer en 1838. D'autres versions de la légende incluent Joseph d'Arimathie qui serait le porteur du saint Graal. En France, le jour officiel de leur pèlerinage est le 25 mai
. Fernand Benoit, qui fut le premier historien à décrypter ce folklore, souligne que comme pour Marie Jacobé, Marie Salomé et Marie Magdeleine, c'est une procession à la mer que font les Bohémiens depuis 1936. Elle précède d'un jour celle des Maries, et la statue de Sarah la noire est immergée jusqu'à mi-corps[4].
En Camargue, l'immersion rituelle dans la mer obéit à une tradition séculaire. Déjà au XVIIe siècle, en souvenir de la légende de la Madelaine qui explique que la barque aborda sur ces rivages, les Camarguaises et Camarguais se rendaient à travers les bois et les vignes, sur la plage, alors éloignée de plusieurs kilomètres de l'église des Saintes, et se prosternaient à genoux dans la mer[4]
Les influencesModifier
KâlîModifier
Sara-la-Kali (Sara la noire) peut rappeler la déesse indienne Kâlî (Bhadrakali, Uma, Durga, et Syama)[7]. Cette appellation concorde avec l'hypothèse de la provenance indienne des Roms vers le IXe siècle. Elle serait alors une manifestation syncrétique et christianisée de Kali. Durga, autre nom de Kali, déesse de la création, de la maladie et de la mort, pourvue d'un visage noir, est aussi immergée dans l'eau tous les ans en Inde (Weyrauch, 2001, 262), bien que la hiérarchie catholique romaine tente de garder le pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer dans le giron officiel de la chrétienté.
« Lors du festival Rôm qui eut lieu pendant le premier Congrès international Rôm en 1971, une grande affiche fut diffusée partout. Elle montrait une procession avec Sainte Sara et une légende expliquait : « La statue de sainte Sara sera portée sur les épaules des Roms. Sainte Sara, la grande sainte protectrice des Roms, représente la forme christianisée de la déesse indienne Kãli. Déesse du Destin et de la Bonne Fortune, elle a été respectée par le peuple des Roms depuis que les premiers d'entre eux quittèrent leur patrie d'origine dans le Nord de l'Inde il y a mille ans... ». Pour marquer la fin dudit festival, la statue de sainte Sara eut droit à une grande procession à la fin de laquelle elle fut immergée dans une pièce d'eau voisine. Ceci fut fait très exactement de la même manière que lors des fêtes d'octobre du Durga Puja en Inde. »
— Régis Blanchet, Un peuple-mémoire les Roms[8]
Cette origine hindoue de Sainte Sara se confirmerait aussi dans le fait que la statue n'est pas exposée dans une église mais dans la crypte. Selon les Roms, la Sainte vient d'un temps où les églises n'existaient pas[8]. Même si les habits de Sainte Sara sont différents de ceux de Kâlî (la Déesse est nue, « vêtue » de sa longue chevelure), sa face noire, quant à elle, la relie clairement à la représentation de la Déesse hindoue.
Lors du culte à « Sara-Kâlî », on vient d'abord illuminer des bougies, et l'on porte un baiser respectueux sur un pied ou le bas de la robe de la statue sacrée. L'après-midi, vers quatre heures, la Sainte est portée sur les épaules des hommes qui se dirigent vers la mer où elle sera immergée comme le sont les divinités hindoues lors de leur fête.
Kâlî dans un temple de Calcutta.
La Sainte Sara-Kâlî des Roms est la Déesse protectrice de leur peuple, une Déesse particulière dont le seul rôle est d'écouter et d'entendre les prières de ses dévots et de les accompagner dans toutes leurs vicissitudes en leur offrant une protection « magique » (Mâyâ) ou divine[8] ; cela correspond à la mythologie hindoue :
Mère Kâlî est une des facettes majeures de la Mâyâ primordiale (« Magie, illusion cosmique »), véritable substrat de l'univers dans son ensemble[9]. Ses attributs, lui permettant de vaincre tous les ennemis du Bien, en ont fait la Déesse privilégiée des Kshatriyas,
Et contrairement aux préjugés « gadjé » sur la Déesse Kâlî, cette Déesse, malgré son aspect effectivement terrifiant (qui est celui du Temps et de la puissance divine contre les démons), est une des Déesses hindoues considérée comme la plus maternelle et la plus compatissante ; les hindous connaisseurs de sa mythologie et des autres traditions sacrées savent que la Déesse Kâlî enseigne à vivre selon l'Ahimsâ, à être végétarien, et à être compatissant envers toutes les créatures[11].
La vierge noireModifier
Sara la noire rappelle aussi le culte de la Vierge noire, avec qui elle est parfois confondue.
D'après Franz de Ville (Tziganes, Bruxelles 1956), Sara était rom :
« L'un des premiers membres de notre peuple à recevoir la première Révélation fut Sara la Kali. Elle était de naissance noble et dirigeait sa tribu sur les rives du Rhône. Elle connaissait les secrets qui lui avaient été transmis... Les Roms à cette période pratiquaient une religion polythéiste, et une fois par an ils portaient sur leurs épaules la statue d'Ishtar (Astarté) et allaient dans la mer pour y recevoir sa bénédiction. Un jour, Sara eut une vision qui l'informa que les saintes présentes à la mort de Jésus allaient venir, et qu'elle devait les aider. Sara les vit arriver sur leur embarcation. La mer était agitée, et le bateau menaçait de se renverser. Marie Salomé jeta son manteau sur les vagues et, l'utilisant comme un radeau, Sara flotta vers les saintes et les aida à atteindre la terre ferme par la prière. »
AO- Invité
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